Le groupe Novances
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À la une ce mois-ci : réformes, obligations et nouveautés sociales à anticiper. De la réforme majeure de la réduction générale de cotisations patronales prévue pour 2026 aux dernières décisions jurisprudentielles sur les congés payés et les arrêts maladie, plusieurs évolutions impactent directement vos pratiques RH et paie. Retraite progressive, arrêt de travail dématérialisé, mobilité…

À la une ce mois-ci : réformes, obligations et nouveautés sociales à anticiper.
De la réforme majeure de la réduction générale de cotisations patronales prévue pour 2026 aux dernières décisions jurisprudentielles sur les congés payés et les arrêts maladie, plusieurs évolutions impactent directement vos pratiques RH et paie.
Retraite progressive, arrêt de travail dématérialisé, mobilité en zones rurales, ou encore registre des saisies : tour d’horizon des actualités sociales à connaître pour rester en conformité et anticiper les effets sur vos coûts et vos obligations.

À compter du 1er janvier 2026, la réduction générale de cotisations patronales (RGCP) s’appliquera aux revenus d’activité n’excédant pas 3 Smic en vigueur (contre 1,6 Smic applicable au 1er janvier actuellement) et deviendra nulle au-delà.
En contrepartie du rehaussement des rémunérations éligibles à la nouvelle RGCP, nous rappelons qu’à compter de cette même date, les taux réduits de cotisations patronales maladie (AM) et allocations familiales (AF) sont supprimés.
Cette suppression associée à la nouvelle formule de calcul de la RGCP pourrait conduire selon nos premières estimations à une hausse de cotisations patronales pouvant aller jusqu’à 10 % pour les salaires les plus proches du SMIC.
Impacts financiers pour les entreprises :
La Cour de cassation, par un arrêt du 10 septembre 2025, a jugé que les congés payés doivent être assimilés à du temps de travail effectif pour le déclenchement des heures supplémentaires.
Cette décision, assortie d’une portée rétroactive, modifie en profondeur le mode de calcul et peut entraîner des régularisations pour les périodes antérieures.
Désormais, au regard des règles européennes auxquelles la France est soumise, un salarié qui prend quelques jours de congés payés sur une semaine ne doit pas se voir pénaliser quant aux éventuelles heures supplémentaires qu’il aurait effectuées sur ladite semaine.
Autrement dit, les heures non travaillées mais rémunérées au titre des congés payées, n’ont plus à être déduites de son temps de travail réellement effectué.

Exemple : Un salarié qui travaille 35h par semaine, travaille exceptionnellement 2h de plus le jeudi à la demande de son employeur. Il avait convenu d’être en congé payé le vendredi suivant. À la fin de la semaine le salarié pourra prétendre au paiement de 2h supplémentaires, quand bien même son temps de travail réellement effectué est de 30h [(35h+2h) -7h].
Lorsqu’un salarié tombe malade pendant ses congés payés, il doit obtenir la « suspension de ses vacances » afin d’être placé en arrêt maladie.
Par conséquent, il bénéficie du report des jours de congés payés qui n’ont pas pu être pris de ce fait. Ce report est de droit à condition que le salarié vous envoie un arrêt de travail.
Le salarié étant en arrêt maladie et non plus en congé, un maintien de salaire peut être dû. Ce changement de statut peut donc représenter un coût supplémentaire.
La retraite progressive permet à certains travailleurs de percevoir une partie de leur pension de retraite tout en continuant à exercer une part réduite de leur activité.
Le dispositif est ouvert aux assurés âgés de 60 ans ayant validé au moins 150 trimestres dans un ou plusieurs régimes obligatoires de base d’assurance vieillesse.
La durée de l’activité à temps réduit doit être comprise entre 40 % et 80 % de la durée à temps complet.
Le salarié doit adresser sa demande à l’employeur par LRAR 2 mois au moins avant la date envisagée, en indiquant la quotité de travail dont il entend bénéficier.
L’employeur doit alors répondre dans un délai de 2 mois à réception de la demande, et son refus ne peut être motivé que par une incompatibilité entre la durée du travail demandée et l’activité économique de l’entreprise.
L’absence de réponse de l’employeur vaut acceptation.
La dématérialisation des arrêts de travail est devenue la règle. L’objectif est de lutter contre la fraude aux arrêts de travail, en forte hausse ces dernières années, notamment via des faux documents circulant sur les réseaux sociaux et certains sites Internet.
La DSN et les téléservices génèrent une preuve datée de vos transmissions, opposable en cas de contestation, ce qui réduit les litiges et sécurise les délais de prise en charge. L’automatisation accélère également le traitement des dossiers, limite les retours pour pièces et diminue, en pratique, le risque de surcoûts liés aux retards.
Cela concerne les salariés qui peuvent être affectés à un poste pouvant nécessiter une autorisation de conduite ou une habilitation électrique.
Pour ceux-ci, il n’est pas délivré d’aptitude médicale classique : ils doivent recevoir, à la place, une attestation établie par le médecin du travail à l’issue d’un examen médical. Ce document certifie l’absence de contre-indications médicales à la délivrance d’une autorisation de conduite pour certains équipements ou à l’habilitation pour réaliser des travaux sous tension ou intervenir à proximité de pièces nues sous tension.
Institué par la loi de finances pour 2025 et déployé par les régions (hors Île-de-France), ce prélèvement finance les mobilités locales. Il s’applique, lorsque la région l’a instauré, aux employeurs d’au moins onze salariés dans le périmètre concerné. Le taux est fixé par la région, dans la limite réglementaire, et la déclaration se fait via la DSN comme pour le versement mobilité “classique”, le recouvrement étant assuré par l’Urssaf.
Rappel : ce registre numérique centralise l’ensemble des informations relatives aux procédures de saisie et impose aux employeurs une consultation préalable obligatoire avant toute retenue sur salaire. Les déclarations et suivis sont intégralement dématérialisés.
L’intérêt majeur pour l’employeur réside dans l’opposabilité : le fait de consulter le registre et de déclarer via ce canal constitue une preuve de conformité, opposable en cas de contrôle de l’URSSAF ou de contestation. En pratique, cette nouvelle étape sécurise vos obligations et réduit sensiblement les risques d’erreur ou de régularisation a posteriori.
Nos équipes restent à votre disposition pour vous accompagner dans la mise en place de ces mesures. N’hésitez pas à nous contacter.
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