Auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs : quelle protection sociale ?

Derrière la simplicité du régime micro, la protection sociale des auto-entrepreneurs reste souvent mal comprise. Maladie, arrêt, maternité, retraite… vos droits dépendent directement de votre chiffre d’affaires. Découvrez dans cet article ce que vous couvre vraiment la Sécurité sociale des indépendants, les pièges à éviter et les solutions pour sécuriser votre avenir professionnel.

Un primeur d'âge mur servant une pastèque à ne cliente.
Artisane boulangère concentrée sur sa préparation en atelier.

Un régime simplifié mais pas sans droits

Commerçante artisan fleuriste en pleine composition florale dans sa boutique

Maladie, maternité, arrêt de travail : des droits encadrés

Ils peuvent également prétendre à des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, à condition d’avoir atteint un certain seuil de chiffre d’affaires l’année précédente. Le montant de ces indemnités est calculé en fonction des revenus déclarés, et leur durée dépend de la pathologie ou du contexte médical. En cas de maternité ou de paternité, les indépendants peuvent aussi bénéficier d’une allocation forfaitaire de repos et d’indemnités journalières, sous réserve de remplir les critères d’éligibilité (durée minimale d’affiliation, niveau de revenus, etc.). Cela signifie qu’il est essentiel de bien suivre ses seuils, de déclarer son chiffre d’affaires régulièrement et de s’assurer que l’on cotise suffisamment pour ouvrir ces droits. Trop d’auto-entrepreneurs découvrent leur sous-couverture au moment où ils en ont besoin… et il est alors trop tard pour régulariser.

Retraite : une couverture à ne pas sous-estimer

Artisan senior transmettant son savoir-faire à un plus jeune dans un atelier bois – accompagnement comptable pour départ à la retraite, transmission d’entreprise artisanale et optimisation fiscale.

Par exemple, pour valider quatre trimestres en 2024 en activité commerciale, il faut déclarer un certain montant brut de chiffre d’affaires, variant selon la nature de l’activité exercée (vente de biens, prestations de services BIC ou BNC). Il est donc tout à fait possible de travailler toute l’année sans valider de trimestre… si le chiffre d’affaires est trop faible. Ce mécanisme est parfois mal compris, mais il est fondamental : la retraite des auto-entrepreneurs dépend directement du niveau de revenus générés. En complément de la retraite de base, une cotisation pour la retraite complémentaire est également incluse dans les charges sociales. Là aussi, le niveau de droit dépend des sommes déclarées. Cela signifie que plus l’activité est pérenne et rentable, meilleure sera la couverture sociale à long terme.

Que faire pour améliorer sa couverture sociale ?

Novances accompagne les indépendants dans leur protection sociale

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