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Derrière la simplicité du régime micro, la protection sociale des auto-entrepreneurs reste souvent mal comprise. Maladie, arrêt, maternité, retraite… vos droits dépendent directement de votre chiffre d’affaires. Découvrez dans cet article ce que vous couvre vraiment la Sécurité sociale des indépendants, les pièges à éviter et les solutions pour sécuriser votre avenir professionnel.

Créer son activité en auto-entreprise séduit de plus en plus d’actifs : indépendance, simplicité administrative, fiscalité allégée… Ce régime offre un cadre attractif, notamment pour démarrer une activité en parallèle ou tester un projet entrepreneurial. Mais si le fonctionnement est allégé sur le plan administratif, il ne l’est pas forcément sur celui de la protection sociale.
En tant que travailleur indépendant, l’auto-entrepreneur est affilié à un régime spécifique, distinct de celui des salariés. Et cette particularité soulève souvent de nombreuses questions : suis-je bien couvert en cas de maladie ? Puis-je prétendre à des indemnités journalières ? Qu’en est-il de la retraite ? Autant d’enjeux qu’il est essentiel de bien comprendre pour sécuriser son parcours professionnel, surtout quand l’activité devient principale.

Contrairement à une idée reçue, les auto-entrepreneurs ne sont pas exclus du système de protection sociale. Depuis la réforme du RSI, ils dépendent désormais de la Sécurité sociale des indépendants (SSI), qui est elle-même rattachée au régime général. Ils cotisent donc – comme les autres actifs – à l’assurance maladie, à la retraite de base, à la retraite complémentaire obligatoire, ainsi qu’aux allocations familiales et à la CSG/CRDS.
La différence réside dans le mode de calcul : les cotisations sont proportionnelles au chiffre d’affaires réalisé, ce qui peut entraîner un niveau de droits plus faible en cas de revenus modestes. En revanche, en cas d’absence de chiffre d’affaires, aucun droit ne s’ouvre. C’est une logique contributive stricte : pas de recettes = pas de cotisations = pas de droits.
C’est pourquoi il est important, même avec un statut simplifié, de bien anticiper sa couverture sociale, surtout si l’on exerce à temps plein ou si l’on n’a pas d’autre protection par ailleurs (ex : contrat salarié ou couverture via le conjoint).

Sur le plan de la santé, les micro-entrepreneurs bénéficient du remboursement des soins comme tous les assurés du régime général, dès lors qu’ils sont à jour de leurs déclarations.
Ils peuvent également prétendre à des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, à condition d’avoir atteint un certain seuil de chiffre d’affaires l’année précédente. Le montant de ces indemnités est calculé en fonction des revenus déclarés, et leur durée dépend de la pathologie ou du contexte médical. En cas de maternité ou de paternité, les indépendants peuvent aussi bénéficier d’une allocation forfaitaire de repos et d’indemnités journalières, sous réserve de remplir les critères d’éligibilité (durée minimale d’affiliation, niveau de revenus, etc.). Cela signifie qu’il est essentiel de bien suivre ses seuils, de déclarer son chiffre d’affaires régulièrement et de s’assurer que l’on cotise suffisamment pour ouvrir ces droits. Trop d’auto-entrepreneurs découvrent leur sous-couverture au moment où ils en ont besoin… et il est alors trop tard pour régulariser.
Côté retraite, les micro-entrepreneurs valident des trimestres de retraite en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Il ne suffit pas de travailler : encore faut-il atteindre un seuil annuel minimum pour valider un ou plusieurs trimestres.

Par exemple, pour valider quatre trimestres en 2024 en activité commerciale, il faut déclarer un certain montant brut de chiffre d’affaires, variant selon la nature de l’activité exercée (vente de biens, prestations de services BIC ou BNC). Il est donc tout à fait possible de travailler toute l’année sans valider de trimestre… si le chiffre d’affaires est trop faible. Ce mécanisme est parfois mal compris, mais il est fondamental : la retraite des auto-entrepreneurs dépend directement du niveau de revenus générés. En complément de la retraite de base, une cotisation pour la retraite complémentaire est également incluse dans les charges sociales. Là aussi, le niveau de droit dépend des sommes déclarées. Cela signifie que plus l’activité est pérenne et rentable, meilleure sera la couverture sociale à long terme.
Pour les auto-entrepreneurs qui souhaitent aller plus loin dans leur protection, plusieurs options existent. Il est possible de souscrire à une complémentaire santé, comme n’importe quel assuré, ou de mettre en place un contrat de prévoyance privée pour renforcer la couverture en cas d’arrêt de travail prolongé ou d’invalidité.
Certains choisissent aussi d’opter pour un contrat retraite complémentaire volontaire, ou de passer en société (SASU, EURL…) lorsqu’ils atteignent un certain niveau d’activité, afin de bénéficier d’une autre structuration de revenus et de protection. Ces choix doivent être mûrement réfléchis, selon les objectifs, la situation familiale et les perspectives de développement.
Chez Novances, nous accompagnons les auto-entrepreneurs et les travailleurs indépendants dans la compréhension et l’optimisation de leur protection sociale. Notre rôle est de vous aider à sécuriser votre statut, à anticiper les évolutions de votre activité, et à faire les bons choix pour protéger votre avenir.
Que vous démarriez ou que vous soyez en croissance, nous vous proposons un accompagnement clair, personnalisé, et sans jargon. Objectif : que vous restiez concentré sur votre activité, tout en étant bien couvert.
Vous avez des questions sur votre couverture sociale en auto-entreprise ? Contactez un conseiller Novances pour faire le point sur votre situation et vos options.
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